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D. Charles
20 décembre 2011

Alcool

(Texte destiné à être lu)

 

Boire pour oublier. Boire, boire et reboire encore, puis boire ensuite. Tant de déboires autour d’un graal sacré pour tant de gens, l’alcool. La douce chaleur enivrante de la vodka, qui traverse le palais avant de brûler gorge et estomac des tons amers qu’elle propose. Boire, boire et reboire encore. Cette douce piquette, ce vin chaud de pays bon marché qu’on s’offre pour découvrir monts et merveilles intérieures. L’excitation qui s’en dépeint ne peut que vaincre les maux de ventre offerts par la douceur de cette bouteille immonde. La vue se brouille, le monde tourne à une vitesse folle et les gens apparaissent de plus en plus sympathiques. Boire, boire et reboire encore ! Bière pression à la buvette, bibine de pauvre qui rapproche des individus que tout opposent. Les cœurs s’échauffent, les voix s’envolent et les âmes se rapprochent. La seule richesse de ce monde se situe dans les rencontres, et les diamants de cette dicte richesse se situent en buvette ! Des tranches de vie entières qui s’entremêlent et se racontent pour le bonheur des yeux éblouis, rieurs et perdus dans les gaz alcooliques des demis ; des oreilles, enchantées de ce doux tintamarre d’expériences aussi diverses que variés. Puis, au fur et à mesure que la soirée avance et que la nuit apparaît, la fatigue s’en vient et on se sent bercer doucement dans les conversations qui s’atténuent, dans les relents de bière et de transpiration. Boire, boire et reboire encore ! La conclusion apparaît sans plus de frasques et de fresques, rions doucement à ce pied de nez fait à la morale publique, et fêtons ensemble l’apologie de l‘alcool !

 D. Charles, Novembre 2011

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